Le Globe and Mail fera payer ses lecteurs en ligne à partir de cet automne, a annoncé le quotidien torontois. La décision s’inscrit dans une tendance où les grands médias essaient de rentabiliser leur présence en ligne.
Le système de paiement sera inspiré de celui utilisé par le New York Times. Les internautes auront accès à un certain nombre d’articles gratuit par mois et devront payer s’ils souhaitent consulter plus de contenu. Le nombre d’articles gratuits n’a pas encore été déterminé.
Plusieurs publications font l’essai du mur payant. Sur le site web du Wall Street Journal, la majorité des textes sont payants. Le site du Financial Times est également payant. Au Québec, Le Devoirest le seul quotidien francophone à demander un paiement pour consulter certains de ces articles.
Le quotidien demande aussi à des employés de prendre des vacances non payées.
La direction du média a également laissé entendre jeudi lors d’une rencontre qu’elle était à la recherche de volontaires pour prendre des semaines de congé sans solde pendant les mois d’été, moins occupés.
Le journal espère que l’équivalent de 80 employés, ou 10 pour cent de sa main-d’oeuvre, se prévaudra de cette option. Si la cible n’est pas atteinte, la direction envisagera d’autres solutions, comme les congés sans solde involontaires.
