Où suis-je? AccueilÀ la Une Marocaine du Canada écope de 2 ans de prison au Maroc pour agression d’un agent public (Caïd).
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Marocaine du Canada écope de 2 ans de prison au Maroc pour agression d’un agent public (Caïd).
Publié le 12 avril 2025
Le tribunal de première instance de Témara – Maroc a prononcé un jugement sévère à l’encontre d’une Marocaine résidant au Canada, « C. B. », la condamnant à deux ans de prison ferme pour avoir giflé un agent d’autorité. L’incident s’est produit le 19 mars 2025.
Outre la peine de deux ans infligée à « C. B. », trois autres individus impliqués dans l’affaire ont également été condamnés.
L’affaire a débuté par un litige concernant la saisie de marchandises issues de la vente ambulante illégale. Les quatre personnes condamnées s’étaient rendues à l’annexe administrative numéro 7 afin de réclamer la restitution des biens confisqués à « D. M. » Le refus du caïd de satisfaire immédiatement leur demande a conduit à une confrontation.
Les preuves recueillies lors de l’enquête, notamment une vidéo filmée par un témoin, indiquent qu’un échange d’insultes a précédé l’agression physique. Alors que le caïd tentait de contacter les forces de l’ordre face au refus du groupe de se conformer à ses instructions, « C. B. » filmait la scène. C’est à ce moment-là qu’elle aurait agressé le fonctionnaire. Une tentative de fuite en voiture a été déjouée. Le caïd a reçu un certificat médical attestant de blessures ayant entraîné une incapacité de travail de 30 jours.
L’arrestation des quatre personnes a été marquée par des actes de rébellion, des dégradations et des injures envers les forces de l’ordre. Elles ont été reconnues coupables des infractions de rébellion, outrage à fonctionnaire et agression physique, prévues par le Code pénal marocain.
Lors de son interrogatoire par la police judiciaire, « C. B. », âgée de 25 ans, a présenté sa version des événements. Elle a affirmé que son mari avait été victime de violence et de séquestration de la part du caïd. Elle a admis avoir eu une altercation physique avec lui, parlant de coups de poing portés en légitime défense pour se protéger lorsqu’il a tenté de l’empêcher de filmer. « Je n’ai pas supporté de voir mon mari se faire agresser, alors j’ai filmé l’incident avec mon téléphone. Mais le caïd a tenté de m’en empêcher par la force, ce qui m’a poussée à me défendre », a-t-elle expliqué.