Militant associatif de toujours, puis commissaire scolaire, Frantz benjamin a fait le saut en politique municipale il y a un peu plus de huit ans maintenant. Président du Conseil de Ville durant le premier mandat de l’Équipe Denis Coderre pour Montréal, il a fait à ce poste un travail remarquable nous rapporte-t-on à l’Hôtel de Ville. Mais la lourde charge de cette responsabilité ne l’a jamais empêché d’assurer à la perfection la tâche pour laquelle il avait été élu : celle de Conseiller de ville pour le District de Saint Michel et au titre de laquelle, avec les élus provinciaux du lieu, il a mis en place l’une des plus belles initiatives de progrès de ces dernières décennies, Le Forum de développement économique de Saint Michel.
Wahid Megherbi l’a rencontré sur le terrain.
Entretien réalisé par Wahid Megherbi
Atlas.Mtl : Vous diriez quoi à ceux qui hésitent encore à voter pour vous ?
Frantz Benjamin : Je leurs dirais regardez, il y a un bilan qui est déjà là et nous avons encore plein de projets sur la table. Ce ne sont pas les projets qui nous manquent pour Saint-Michel et nous quand nous rêvons de Saint-Michel, nous rêvons grand. J’invite donc tout le monde à venir nous accompagner dans cette démarche car ce ne sont pas seulement les élus qui vont changer Saint-Michel, le changement a besoin de tout le monde. Et je tiens ici à saluer M. Denis Coderre qui, ces quatre dernières années, ne s’est pas ménagé au service de Saint-Michel, ne s’est pas ménagé au service de Montréal.
On n’a jamais vu autant de grues se dresser vers le ciel de Montréal comme au cours de ces derniers temps. Cela devrait-il nous étonner?
Ce rythme de réalisations faisait partie de nos engagements électoraux. Nous ces premiers engagements et le prochain mandat est tout aussi riche en projet que le premier. Notre programme est riche, mais il est surtout. Il mérite d’être réalisé et c’est pour cela que j’invite les montréalais à sortir en grand nombre le 5 novembre prochain pour aller appuyer massivement l’équipe Denis Coderre.
Vous avez tenu vos promesses pour le premier mandat. Qui nous dit que vous allez les tenir les quatre prochaines années ?
Vous savez, lors de ma première candidature politique, ma maman n’a, à aucun moment, cessé de me dire «Frantz, garde intacte ton intégrité». Elle me rappelait aussi que vos parents vous lèguent toujours quatre grandes qualités : la solidarité, l’honnêteté, le sens de la justice et l’intégrité. Je suis fier de ce que nous avons accompli les quatre dernières années sans jamais avoir renoncé à aucune de ces qualités et je demeurerai donc fidèle à mes principes aussi longtemps que je vivrais. Nous allons ainsi continuer le travail tous ensemble, dans l’intégrité et l’honnêteté.
Au niveau de l’administration de la ville de Montréal le taux d’intégration professionnel des citoyens d’origine immigrante faisait partie des promesses de M. Denis Coderre et son équipe. Mais elle reste toujours très faible…
Vous savez, je réfléchi sur cet enjeu là depuis de nombreuses années, depuis bien avant ma première élection municipale. Force m’est de constater qu’on a depuis quelques années vu émerger des passerelles vers l’emploi au bénéfice des communautés culturelles. L’une de ces passerelles réside dans l’augmentation, par notre administration, des programmes d’accès à l’emploi tels le programme de parrainage professionnel qui a permis à des dizaines de montréalaises et montréalais d’origine immigrante de bénéficier d’une première expérience de travail au sein de la ville de Montréal. Les chiffres décrivant le bilan de ce programme montrent, au-delà de tout doute, que les trois quarts des bénéficiaires de ce programme ont pu obtenir un emploi permanent au terme du stage de un an.
Il y a certes encore du travail à faire en la matière; et nous sommes déterminés à consacrer tous les efforts nécessaires à cette question. Je peux vous dire aussi que nous sommes maintenant convaincus que l’objectif d’égalité en emploi est un enjeu qui commande de développer des mécanismes d’imputabilité afin que dans chaque unité administrative on puisse se donner des cibles et des objectifs concrets, se donner les moyens de les atteindre et se donner les outils nécessaires pour mesurer l’efficacité des démarches menées. Dans cette réflexion, vous devinez sans aucun doute les idées qui deviendront nos projets pour les quatre années à venir, une fois que les montréalais nous aurons renouvelé leur confiance.
En conclusion, quel message tiendriez-vous à adresser à nos lecteurs ?
Au cours des quatre dernières années, notamment en qualité de Président du Conseil de Ville de Montréal, j’ai contribué à mettre en place un projet qui s’appelle la Caravane de la Démocratie. Dans ce cadre, pendant quatre ans, j’ai sillonné de nombreux arrondissements pour aller dire aux montréalaises et montréalais que démocratie municipale ce n’est pas seulement de vote une fois aux quatre ans, ce n’est pas seulement l’affaire de quatre années à la tête d’une administration ou d’une municipalité : c’est surtout quelque chose qui se vit au quotidien.
Alors aujourd’hui, ce que je demande aux montréalaises et aux montréalais qui nous lisent c’est d’aller faire leur devoir de citoyen, d’aller voter le 5 Novembre.
Je veux leur dire aussi que l’élu municipal, le maire, la mairesse d’arrondissement pour qui vous allez voter le 5 novembre prochain compte tout au long de son mandat sur votre pouvoir, le pouvoir du citoyen.
Car ce ne sont pas seulement les élus seuls qui changeront un quartier, un arrondissement ou une ville, c’est la collectivité qui le fera dans l’entraide et la collaboration. Mon message et donc aidez-nous, par votre support et vos conseils, appuyer-nous et ensuite exigez de nous que nous soyons avec vous au quotidien.
Entretien réalisé par :Wahid Megherbi