Le danseur-chorégraphe marocain Taoufiq Izeddiou prendra part à la sixième édition du Festival TransAmériques (FTA), prévu du 24 mai au 9 juin, apprend on auprès des organisateurs.
Cette année, une dizaine de pays seront représentés à ce festival, dont le Maroc, l’Irak, et la Croatie qui participent pour la première fois, précise-t-on de même source.
Du cô té danse et théâtre, “le festival est porté par de très nombreuses pièces qui sont vraiment en prise directe sur notre société et ses grands mouvements historiques”, a indiqué à la presse locale la directrice artistique du FTA, Marie-Hélène Falcon.
Parmi les artistes les plus attendus, on compte la chorégraphe belge, Anne Teresa De Keersmaeker et l’homme de théâtre italien, Romeo Castellucci. Du cô té des jeunes écritures “inconnues” en Amérique du Nord, le public canadien découvrira ainsi le chorégraphe et danseur marocain Izeddiou, le dramaturge irakien, Mokhallad Rasem et le très jeune metteur en scène croate, Olivier Frljic.
Le chorégraphe marocain, qui fera la part belle aux artistes du pourtour méditerranéen, explore et recrée la mystérieuse transe qui caractérise la danse des gnawas.
Né à Marrakech, Taoufiq Izeddiou a une formation pluridisciplinaire et touche à tout : Il a fait de la boxe, du théâtre, de la danse classique, de la danse contemporaine et des études d’architecture…
Il a créé le premier festival “On Marche”, en 2005 à Marrakech, en entame un “retour aux sources” en proposant un solo, Aaleef.
Taoufiq Izeddiou “fait son entrée en Amérique du Nord avec une œuvre qui rue dans les brancards du conformisme chorégraphique. Animé de la rage des corps et des esprits (…) Il joue des poings, des hanches, des pieds, de la voix. Pris dans les entrailles de sa propre histoire, il cherche une sortie”, affirment les organisateurs.
“Pionnier de la danse contemporaine au Maroc”, Taoufiq Izeddiou y affirme “une identité chorégraphique originale, forte et assumée”, ajoute-t-on.
Lors du dévoilement des 28 spectacles de danse et de théâtre qui prendront l’affiche du FTA, la directrice artistique, Marie-Hélène Falcon a affirmé avoir réuni, comme par les années passées, “plusieurs artistes engagés d’ici et d’ailleurs, qui remettent en question les acquis de leur discipline et de leur société”.
“C’est une programmation qui questionne l’époque dans laquelle on vit”, a-t-elle estimé.
MAP