Commentaires fermés sur Nouveaux immigrants au Québec ? Trois étapes vers l’adaptation…

Nouveaux immigrants au Québec ? Trois étapes vers l’adaptation…

Nouveaux immigrants au Québec ? Trois étapes vers l’adaptation…Certains immigrants ont un mélange unique de courage, de persévérance et de résilience qui leur permet d’effectuer en douceur cette transition, d’un environnement qu’ils connaissent bien à une terre inconnue qu’ils appellent pourtant déjà, leur nouveau « chez eux ».

Cependant, s’adapter à une autre culture n’est pas donné à tout le monde. Qu’est-ce qui fait qu’un nouvel immigrant s’intégrera mieux que son voisin à son arrivée au Québec ?

S’adapter progressivement aux codes d’une nouvelle identité culturelle (valeurs et croyances) constitue déjà un bon départ. S’ouvrir aux personnes extérieures à votre groupe ethnique/communauté est un grand pas supplémentaire qui vous aidera rapidement à prendre vos marques dans cette nouvelle société.

Les trois étapes de la relocalisation

En règle générale, on observe trois étapes par lesquelles un nouvel arrivant passe avant de s’adapter réellement à sa nouvelle vie au Québec : la perte de ses repères, la transition et enfin l’adaptation.

Ces étapes peuvent elles-mêmes se subdivisées en quatre sous-étapes qui chronologiquement se déclinent de la manière suivante : la joie et le soulagement, le sentiment de regret, le stress et les difficultés à faire face aux symptômes psychologiques (tels que l’anxiété ou la dépression par exemple) et enfin, l’acceptante couplée d’une bonne dose d’ajustement et de réorganisation.

Cette toute dernière étape, peut souvent prendre un peu de temps pour être atteinte mais lorsqu’elle est franchie avec succès, elle fait disparaitre chez les nouveaux arrivants tout doute par rapport à leur choix d’avoir décidé d’immigrer au Canada.

Une nouvelle identité

Pour beaucoup d’immigrants, le succès est étroitement lié à leur habilité à adapter la perception qu’ils ont de leur identité à un nouveau contexte culturel.

Lorsque ma tante et sa famille ont immigré au Canada, les croyances, les valeurs et les habitudes de ma tante ont rendu plus difficile pour elle l’adaptation et la création d’une nouvelle identité culturelle. Elle réalisa soudainement que bien qu’elle détenait un doctorat en sciences, elle devrait tout de même compléter sa formation et acquérir une expérience de travail au Québec même si au début, il faut parfois être disposé à accepter des « petits boulots » ou des emplois n’ayant aucun rapport avec ses études ou son expérience professionnelle antérieure.

Cette prise de conscience a créé un changement radical par rapport à ses premières actions, attentes et perceptions et ce fût le commencement d’un réel pas vers une franche volonté d’adaptation.

Elle a dû effectuer une transition et adapter la façon dont elle se comprenait et/ou se percevait, dans son nouvel environnement.  C’est ce genre de transition que les nouveaux arrivants au Québec devront s’attendre à vivre/faire tout au long du processus de relocalisation.

Eviter de s’isoler

S’adapter, c’est aussi rentrer en contact avec de nouvelles personnes. Certes, il est souvent plus facile pour de nouveaux arrivants de fréquenter un public qui partage une culture ou des traditions similaires aux leurs, voire même, originaire du même pays.Or, vouloir rester dans sa « zone de confort » pourrait vous isoler de la culture dominante dans votre nouveau pays d’accueil. Cela perpétue également les stéréotypes vis-à-vis de certains groupes ethniques et de ce fait, ne facilite pas l’intégration.

Lorsque les nouveaux arrivants vivent en silo ethnique (géographique ou social), cela les sépare de la communauté extérieure et les isole. Par exemple, certains français immigrant à Montréal ont souvent du mal –même après des années au Québec- à se faire des amis québécois. Pourtant, nombreux sont ces français qui choisissent de vivre dans des quartiers où se trouve déjà une très forte concentration de français fraîchement débarqués au Québec (c’est le cas du Plateau Mont-Royal à Montréal).

L’effet produit est souvent le suivant : la culture, les mœurs et les motivations de leurs choix d’immigrer au Canada les rapprochent et créent ainsi une « bulle » dans laquelle ils évoluent et qui malgré eux, les isole de cette culture québécoise qu’ils ont pourtant tant envie de découvrir !

Dans un pays multiculturel comme le Canada, ce n’est certainement pas la meilleure voie à adopter en vue de « devenir canadien ». Ici, l’ouverture d’esprit, la tolérance et la socialisation sont de mises pour une intégration réussie !

C’est pourquoi, de nombreuses associations à but non lucratif sponsorisent des programmes encourageant diverses communautés à interagir les unes avec les autres.

Quitter sa « zone de confort » pour tout recommencer dans un nouveau pays requiert une grosse dose de courage et beaucoup de volonté mais la démarche n’est complète que lorsque vous avez réussi à établir des liens avec d’autres cultures et que vous avez la nette impression de faire « partie intégrante » de cette nouvelle société ; en somme, de vous être finalement adapté.

Le genre masculin est utilisé dans cet article sans aucune discrimination et dans le seul but d’alléger le texte. 

Danielle ELLEOUET – Rédactrice
Consultante Réglementée en Immigration Canadienne
Immigrer au Canada: www.step-in-canada.com 
Email: info@step-in-canada.com
Skype: step-in-canada

 

Rubriques : Actualités, Immigration Mots-clés : , ,
© 2002 - 2017 Atlas Media. Tous droits réservés.
Propulsé par Noordev Technologies inc