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Drame de la solitude. Vivre, souffrir et mourir seul…

Il y a une semaine de cela, un drame a secoué la communauté québécoise des originaires du Maroc – et plus généralement les originaire de l’immigration – : la dépouille d’un homme âgé de 68 ans était retrouvée, deux semaines après sa mort, dans l’appartement où il vivait seul, à Longueuil, rive sud de Montréal.

Feu Abdallah Tannich était venu, à 18 ans, suivre des études universitaires. Il n’avait depuis plus entretenu aucun contact avec sa famille. Il est devenu résidant permanent au Canada le 7 mars 1972 mais on ne sait rien de sa vie depuis.

Tout au plus, durant les dernières années, quelques voisins le savaient seul et malade.

Mobilisation

La triste nouvelle de son décès s’est néanmoins répandue comme une trainée de poudre. Et aussitôt, une vaste mobilisation s’est opérée afin que le défunt puisse avoir une digne sépulture.

Un appel lancé sur les réseaux sociaux par Atlas Media a tout d’abord permis de retrouver la famille de feu Abdallah Tannich en France et au Maroc.

Grâce aux associations religieuses de la région métropolitaine, avec la collaboration du service de police de Longueuil qui a facilité son identification, les rites funéraires ont pu être accomplis. Une «salat al janaza» a ainsi eu lieu à la mosquée Annour a Montréal Nord le samedi 9 décembre.

IMG-20171209-WA0008Enfin, à la diligence du Consulat général du Royaume et du Ministère chargé des marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration le rapatriement de la dépouille a été effectué au Maroc – aux bons soins de Magnus Poirier et de la compagnie Royal Air Maroc – où a eu lieu l’inhumation, dans un cimetière de la ville natale du défunt, Kénitra.

Un drame de la solitude
Ce nouveau drame de la solitude, on en connait régulièrement depuis quelques années avec le vieillissement de la première génération d’immigrants originaires du Maroc, donne à réfléchir. 
Il est certain cependant que tous ceux qui se sont mobilisés suite au décès de feu Abdallah Tannich se préoccupent maintenant d’éviter de trop fréquentes répétitions des situations ou des gens vivent, souffrent et meurent seuls.

À quand cependant une action collective en ce sens?

Atlas.Mtl

 

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