0

«Success story». Bravo Telecom : 20 000 clients heureux… … et des grands projets en chantier

«Success story». Bravo Telecom : 20 000 clients heureux… … et des grands projets en chantierLancée en 2008, Bravo telecom, désormais sise rue Jean-Talon, est une entreprise en télécommunication, a débuté avec trois employés et offrait uniquement un service de téléphonie IP. En 2013, elle comptait sept employés et 1000 clients.

Depuis, en un peu moins de quatre ans, notamment à la faveur d’une diversification de son offre de service, elle a multiplié ses effectifs par 10 et son nombre de clients par vingt.

«Entre nos locaux de Saint-Léonard et notre centre d’appel situé au Maroc, nous employons maintenant une quarantaine de personnes qui servent un peu plus de 20 000 clients», peut ainsi déclarer la directrice marketing et planification stratégique, Zineb Arbaoui.

Le secret de cette «success story»? Le souci constant de la satisfaction-client, à travers une écoute attentive, une prise en compte effective des attentes et une réponse rapide à ses besoins.

«Notre culture d’entreprise et nos valeurs sont essentiellement la proximité avec nos clients, l’écoute de leurs attentes et, souvent en conséquence, des offres personnalisées. Dans ce processus, la logique du profit cède le pas devant le souci de satisfaire le client» affirme Mme Arbaoui.

Une offre élargie

Cette logique a accompagné aussi la diversification de l’offre de service. En 2016, Bravo telecom à élargi sa gamme de produit en offrant, en plus de la téléphonie et l’accès à Internet, l’accès à la TV IP.

Ses clients Les clients peuvent ainsi désormais avoir accès à des chaînes et des programmes jusque là non accessibles au Canada.

«Même avec une TV traditionnelle, nous permettons à nos clients de bénéficier de services comparables à ceux que peut offrir des une télévision intelligente, avec un accès à plusieurs programmes et à Internet. Nous offrons en particulier des chaînes d’Afrique, d’Europe, du Moyen-Orient, d’Amérique latine entre autres. C’est comme une fenêtre vers le pays d’origine de notre clientèle, qui est majoritairement immigrante», souligne la directrice.

Pour le moment, pas de chaînes québécoises ou locales en revanche. Pourquoi?

«C’est très compliqué, car il faut faire des ententes pour les droits d’auteur pour chaque programme. Nous cherchons un partenaire qui nous permettrait de monter un bouquet de chaînes québécoises et que nous pourrions ensuite offrir dans nos forfaits», explique Mme Arbaoui.

Mais elle laisse néanmoins entendre que cela pourrait bien se faire au cours de l’année…

De nouveaux projets 

Bravo telecom ne compte cependant pas s’arrêter en si bon chemin. Ses projets 2017 en font foi.

Première démarche : les heures d’ouverture de ses magasins seront augmentées et pour compléter la communication, un autre espace-client, virtuel celui-là, sera mis en place à l’automne prochain, sous la forme d’une application mobile par le biais de laquelle on pourra découvrir les services offert, consulter son dossier d’abonné, suivre factures et paiements etc.

Gagner une clientèle corporative

Mais le gros projet de l’année, consistera à développer une autre clientèle : les entreprises, notamment au niveau de la téléphonie corporative.

Pour 2018, les plans de développement sont également déjà sur les tablettes de l’entreprise. Ils concerneront la téléphonie mobile, que Bravo telecom n’a pas encore abordé.

«Nous attendons que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) mette en application le projet de Code sur les services sans-fil – actuellement à l’étude – avant de nous lancer dans le mobile. Cela devrait se faire  cette année ou en 2018», explique Mme Arbaoui.

Une nouvelle vitrine

Autre démarche qu’il convient de ne pas sous-estimer : Consolider la forte notoriété acquise sur le terrain par une plus grande visibilité. À cette fin, Bravo Telecom, tenant auparavant feux et lieux  au premier étage d’un immeuble commercial, a déménagé au 6001, rue Jean-Talon, au cours de la semaine du 20 février. De la sorte, l’entreprise aura vraiment ce que l’on appelle «pignon sur rue». Ses nouveaux locaux, beaucoup plus accessibles par y compris par les transports publics, ne seront plus seulement une destination pour sa clientèle, mais deviendront un espace que pourront aussi visiter ceux qui, attirés par une vitrine attrayante, entre par curiosité.

«On reste dans Saint Léonard par choix; mais l’ouverture de succursales ailleurs à Montréal ou dans d’autres villes du Québec n’est pas exclu», conclue Mme Arbaoui.

Atlas.Mtl

 

Rubriques : Actualités Mots-clés : ,
© 2002 - 2017 Atlas Media. Tous droits réservés.
Propulsé par Noordev Technologies inc