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L’Espadon dans tous ses états, une entreprise de fort bon goût

L'Espadon dans tous ses états, une entreprise de fort bon goût

Les propriétaires du restaurant Espadon Said et Mâati avec Mme Anie Samson, Maire de l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Patc-Extension et M Amin Meleika, Consul Général d’Egypte à Montréal.

Sympathique cérémonie cette semaine, au cœur de saint Michel : l’inauguration, en présence d’un parterre de diplomates, d’élus, d’artistes et de journalistes, d’une entreprise pas comme les autres.

Au moment ou, dit-on, l’industrie de la restauration souffre; deux jeunes entrepreneurs d’origine marocaine, Saïd et Mâati, viennent prendre cette assertion à cotre pied en démontrant que lorsque l’on met la qualité à la carte et que le sérieux est au menu, toutes les réussites peuvent être au rendez-vous.

Les entrepreneurs

Parlons d’abord des initiateurs du projet

Mâati est connu à Montréal. Il a ouvert il y a quelques années déjà, un restaurant spécialisé dans les poissons et fruits de mer dont le succès ne s’est jamais démenti.

Situé sur Jean-Talon, offrant une carte variée et une ambiance conviviale – presque familial – cet Espadon 1, parce qu’il n’a jamais lésiné sur la qualité ni sur la quantité, mettait en place les conditions d’une croissance que Mâati n’a jamais voulu précipiter.

Sauf lorsqu’il a rencontré Saïd, restaurateur comme lui et qui, comme lui, avec lequel il s’est rendu compte que des convictions professionnelles communes permettaient d’envisager une action en commun.

Petit problème toutefois : depuis 18 ans, Saïd, père de famille installé à New York, avait fait grimper une modeste pizzeria de quartier au rang de haut lieu de la gastronomie italienne, ne semblait pas pouvoir être convaincu d’abandonner sa vie devenue aisée là-bas pour se lancer dans une nouvelle aventure ici.

Il faut croire cependant que Montréal à des atouts qui ne laissent pas insensible.

Invité par Mâati à lui rendre visite, Saïd, tombera sous le charme de la Métropole…

espadon

Restaurant Espadon, 7505 rue Saint-Hubert (coin Faillon) Montréal, h2R 2N7

Les choses sérieuses pouvaient alors commencer. Restait à savoir comment.

Agrandir le premier site Espadon ne leur sembla cependant pas être une bonne voie. Cela aurait en effet risqué de faire perdre son âme à l’entreprise. À trop grandir, dans les restaurants de spécialités, on perd en effet toujours un peu sur la qualité.

L’idée vint alors aux deux compères d’aller faire découvrir leur art et leurs conceptions dans d’autres espaces de la ville, sans renoncer au «small is beautiful» qui sied si bien à la gastronomie, mais sous la même enseigne.

Ainsi est né l’Espadon II, au cœur du quartier de Saint Michel, dont il deviendra, n’en doutons pas, un attrait et un fleuron.

Un gain déjà pour l’arrondissement : l’investissement consenti par les deux associés et une dizaine de nouveaux emplois bénéficiant en priorité aux micheloises et michelois.

Et surtout, un cadre – agréable – et une carte – maitresse -, qui élargi notoirement l’offre gastronomique de l’arrondissement cher à la mairesse Anie Sanson.

Le bon goût à la carte

Tous les gastronomes vous le diront : les fruits de la mer, poissons, coquillages ou crustacés, s’accommodent toujours mieux de la simplicité dans les recettes  que de la plus délicate des sophistications.

Cette recette est bien celle de l’Espadon. Le goût de l’océan et les rêves de voyage qu’il suscite en bouche sont bien là, à chaque ligne du menu.

Au service de ce rappel constant des saveurs de la nature transposées dans les assiettes, les deux restaurateurs mettent une variété, sans pareille à Montréal, des plats proposés.

Féru de poisson, il m’est souvent arrivé d’être frustré par l’absence de la brochette de lotte, des angulas, des anchois, de l’alose ou des sardinettes aux menus  montréalais. Maintenant je saurais où aller…

Y aller aussi pour la variété des crevettes proposées (pas moins de cinq permettant une quinzaine de recettes différentes), les multiples accommodements du classique saumon, du loup rayé ou du bar moucheté, de toutes sortes de poissons bleus ou blancs etc. etc.

Y aller enfin pour les prix, qui rendent le lieu accessible à toutes les bourses.

Y aller, pour épancher nos nostalgies culinaires et océanes ou pour découvrir, dans leur meilleur états, les richesses que la mer offre à l’humanité et que l’on semble un peu méconnaitre  à Montréal et dans ses arcanes gastronomiques.

Atlas.Mtl

 

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