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M. Maâzouz s’entretient à Ottawa avec le ministre canadien de l’immigration

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger, Abdellatif Maâzouz, s’est entretenu, lundi à Ottawa, avec le ministre canadien de l’immigration, Jason Kenny, de plusieurs questions d’intérêt commun, particulièrement les moyens à même de faciliter l’intégration des membres de la diaspora marocaine dans ce pays.

Lors de cet entretien, qui s’est déroulé en présence de l’ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, M. Maâzouz a soulevé la question de l’équivalence de diplômes et de titres professionnels des Marocains délivrés par les écoles et universités marocaines, ainsi que les difficultés liées, en particulier, à la reconnaissance de leurs diplômes qui empêchent tous ces MRE d’exercer au pays.

La participation des résidents marocains au Canada aux élections locales du pays d’accueil, l’enseignement de la langue arabe dans les écoles et universités canadiennes et la préservation de l’identité et de la culture marocaine ont été aussi évoqué par le ministre marocain, qui a appelé à trouver des “pistes” de coopération entre les deux pays afin que l’intégration se fasse dans de “bonnes condition”.

Le ministre canadien de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme a fait part, de son côté, de la nouvelle exigence proposée par son département, expliquant que les immigrants potentiels seraient tenus de faire évaluer et vérifier leurs diplômes d’études par un organisme désigné, avant leur arrivée au Canada.
Pour M. Kenny, cette mesure vise à faciliter l’intégration des migrants sur le marché de l’emploi au Canada, qui accueille annuellement quelque 250.000 nouveaux arrivants, dont la majorité sont des “immigrants économiques”, soit des travailleurs qualifiés, des investisseurs ou des entrepreneurs.

Et d’estimer qu'”une évaluation préalable à l’arrivée permettrait aux demandeurs de découvrir dans quelle mesure leurs attestations d’études sont comparables aux diplômes canadiens”. Cette mesure permettra d’éviter l’arrivée de personnes qui ne possèdent pas le niveau de scolarité voulu, et contribuera à régler le problème des immigrants qui, à leur arrivée au Canada, sont incapables de travailler dans leur domaine, a-t-il estimé.

Des milliers d’immigrants de part le monde se heurtent chaque année à la non-reconnaissance de leurs attestations d’études acquises à l’étranger, même s’ils ont fréquenté des universités européennes.

Le Canada a attiré environ un quart de million d’immigrants en 2011, dont 156.077 immigrants dans la catégorie économique et 56 419 immigrants dans la catégorie du regroupement familial.

Alors que le problème de l’emploi est manifeste de manière globale, et dans la région de Québec en particulier avec un “taux élevé” du Hômage parmi les cadres immigrants, en particulier maghrébins, la question de l’équivalence des diplômes, de l’intégration et du regroupement familial se posent de plus en plus malgré l’appel à “une immigration plus francophone” au Québec.

En 2010, le Canada a accueilli un nombre record d’immigrants (280.636 résidents permanents), un nombre inégalé en plus de 50 ans. En plus des résidents permanents, le pays a accueilli 182 322 travailleurs étrangers temporaires, 12.098 réfugiés et 96 147 étudiants étrangers, soit 28 292 étudiants étrangers de plus qu’en 2005.

Ottawa, 1er oct 2012 (MAP)

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