Alger : La recherche scientifique demeure parmi les sujets très polémiques dans les pays arabes. Ainsi, dans un pays comme l’Algérie, l’état subventionne quelque 12000 chercheurs qui n’ont présenté, jusqu’à présent, aucun résultat.
Le professeur Noureddine Haouam, président de l’Organisation Algérienne des créateurs et inventeurs, a appelé, récemment, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, à l’ouverture d’une enquête concrenant la situation actuelle de la recherche scientifique en Algérie puisque des sommes sont dépensées sans résultat.
Le professeur Haouam affirme que la recherche scientifique en Algérie n’arrive point à sortir des universités et des thèses théoriques, alors que d’autres pays encouragent la recherche scientifique et la mettent en expérience pour l’épanouissement scientfique du pays.
Le professeur ajoute que le discours politique vise essentiellement le pétrole, alors que le secteur de la recherche scientifique reste marginalisé, ce qui pousse plusieurs chercheurs algériens à offrir leur talent à d’autres pays qui savent bien s’en servir.
93% des thèses algériennes concernent les sciences humaines et littéraires, ce qui rend les universités algériennes des institutions servant juste à offrir des diplômes aux étudiants; souligne le professeur.
Par ailleurs, le professeur révèle que l’Allemagne appuie, pour la première fois, la candidature d’un médecin algérien pour le prix Nobel de médecine 2014. Le medecin en question qui a impressionné les allemands est professeur en anésthésie et en réanimation, il a pu découvrir une nouvelle méthode pour réactiver les cellules mortes par l’intérmédiaire de l’énergie électrique du cerveau.
Ahmed Bellasri – Emarrakech (19 août 2012)