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7 octobre , journée mondiale pour le travail décent : à la défense des travailleuses et travailleurs d’agences de placement temporaire

 Un rassemblement , 7 octobre, à 11h30 devant le 500 boulevard René-Lévesque Ouest. Les lettres et les pétitions seront déposées au bureau de Madame Lise Thériault, ministre du Travail.

Les organismes Au bas de l’échelle et le Centre des travailleuses et travailleurs immigrants mènent, depuis le 1er mai dernier, une campagne en faveur de la protection des droits des travailleuses et travailleurs des agences de placement temporaire. « Nous avons choisi la Journée mondiale pour le travail décent pour clore cette campagne. Souvent les gens pensent que le travail décent est une affaire des pays du Sud, alors qu’ici même, des personnes sont victimes de mauvaises conditions de travail, d’abus et d’exploitation. C’est particulièrement le cas des travailleuses et travailleurs d’agences de placement temporaire», affirme Aadi Ndir du Centre des travailleuses et des travailleurs immigrants.

La campagne a reçu plus de 170 lettres d’appui provenant de diverses organisations ainsi que des pétitions pour les signatures individuelles. Finalement, c’est plus de 200 000 personnes qui demandent l’intervention urgente du gouvernement sur deux aspects essentiels et incontournables : la mise en place d’un permis d’opération obligatoire et renouvelable pour les agences et l’établissement dans la Loi sur les normes du travail d’un principe de co-responsabilité entre l’agence et les clients d’agence pour le respect des droits et le versement des sommes dues aux personnes salariés. Il y a plus de 1 200 bureaux d’agences de placement qui empochent plus de 1 milliard de dollars sur le territoire québécois sans qu’aucune règle n’encadre leurs pratiques.

« Bon nombre d’entreprises utilisent les agences de placement temporaire pour se défaire de leurs obligations d’employeurs. Elles peuvent congédier à leur guise, donner leurs directives d’embauche sans accusation de discrimination, faire courir les risques pour la santé et la sécurité à des travailleuses et des travailleurs externes, contourner les conventions collectives. Les agences bénéficient de la protection du « lobby » patronal à chaque fois qu’il est question de leur imposer des règles » déclare Carole Henry porte-parole d’Au bas de l’échelle. « Nous travaillons sur ce dossier depuis plusieurs années. Cette fois nous espérons que le gouvernement passe à l’action : la protection des droits n’est pas un luxe ! »

Un rassemblement est prévu aujourd’hui, 7 octobre, à 11h30 devant le 500 boulevard René-Lévesque Ouest. Les lettres et les pétitions seront déposées au bureau de Madame Lise Thériault, ministre du Travail.
COMMUNIQUÉ
Carole Henry, Au bas de l’échelle

Rubriques : Événements, Société
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