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Les tortues ne meurent pas de vieillesse : De la maroco-canadienne Hind Benchekroun

Sa sortie récente n’a pas empêché le film de la canado-marocaine Hind Benchekroun d’être plus qu’apprécié. Qu’on en juge : il a reçu le Grand prix du Festival International du Film méditerranéen de Tétouan, il a figuré en sélection officielle aux Rencontres Internationales du documentaire de Montréal et a été en compétition aux Vues d’Afrique (dans le cycle Regards d’ici) et au Dok Fest de Munich.
Le film est aujourd’hui rendu au public puisqu’il est en salle depuis le 26 août écoulé au Cinéma Parallèle (Excentris; 3536 boul. Saint-Laurent, Montréal).
Trois hommes, trois destins

Les tortues ne meurent pas de vieillesse porte un regard sur une génération qui disparaît. Ce film nous fait partager la vie de trois vieux hommes dans la région du nord du Maroc. Âgés d’environ quatre-vingts ans, Chehma, un ancien maître pêcheur, Erradi un aubergiste solitaire et Abdesslam, un musicien ambulant, travaillent toujours pour gagner leur vie.
Chehma a 75 ans, il est un maître-pêcheur, fils et petit fils de pêcheur. Il a appris le métier à l’âge de 10 ans. C’est le dernier pêcheur qui exerce la pêche traditionnelle au filet avec sa vieille barque Khayata.

Abdesslam, 76 ans, vit dans un petit village niché dans les montagnes du Rif. Musicien ambulant, il joue la flûte et le bendir avec le souffle et l’énergie d’un jeune de 18 ans. Le plus grand souhait d’Abdesslam est de marier son fils, Mustafa, avant de mourir.
Erradi est un aubergiste. Il a un bâtiment de quatre étages qu’il loue à des touristes. Il vit des revenus de cette auberge ainsi que d’une petite retraite de son ancien travail au chemin de fer.
Tous trois, regardés avec tendresse et sensibilité par Hind Benchekroun, nous font vivre un grand moment de cinéma-vérité, ce qui fait de «Les tortues ne meurent pas de vieillesse» un film à voir et à recommander.

Rubriques : Cinéma, Culture
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