Commentaires fermés sur Oum et Soul of Morocco. Soirée de rêve au Corona

Oum et Soul of Morocco. Soirée de rêve au Corona

Oum et Soul of Morocco. Soirée de rêve au Corona

Oum lors de son spectale à Montréal Crédit photo: Mtélé

Oum El Ghait Benessahraoui, alias Oum, née le 18 avril 1978 à Casablanca, est une chanteuse marocaine. Elle a pris le nom de sa grand-mère paternelle : Lalla Oum el Ghait Ben Sahraoui.

Oum, qui a grandi à Marrakech, est une chanteuse de musique soul, mélangée avec des influences comme la poésie hassanya (culture du désert marocain) et les rythmes africains.

Son premier album Lik’ Oum a été présenté à Casablanca en mai 2009

Whowa, premier single de son deuxième album Sweerty, est sorti avec un clip vidéo en janvier 2010. En juillet 2012, elle a sorti Harguin une collaboration avec le Blitz Ambassadeur sur le thème de l’immigration clandestine en provenance d’Afrique sub-saharienne. Sweerty est sorti en 2012, suivi de Soul of Morocco.

Oum a été invitée au siège de l’Unesco à Paris à l’occasion de la Journée internationale de la femme pour donner un concert le 7 mars 2012.

Elle a été invitée en juin 2013 au Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira (Maroc). Le 11 décembre écoulé, elle montait en scène au Corona, pour clôturer la Quinzaine Sépharade 2014, à l’initiative de la CSUQ qui avait à l’occasion fait cause commune avec une jeune maison de production, Gouchi.com dirigée avec art par l’artiste Leila Gouchy, qui signe ainsi un troisième succès artistique et populaire.

Oum, féminin pluriel

Née à Casablanca, d’origine sahraouie, Oum grandit à Marrakech, dans ce pays au carrefour de plusieurs influences : “Le Maroc s’impose à la jonction de l’Afrique noire, des mondes arabe, berbère, andalou, etc. Un métissage qui se perçoit d’emblée dans nos musiques !”, précise-t-elle.

Dès l’enfance, Oum la curieuse, laisse traîner partout ses oreilles, ouverte à tous sons, subis ou choisis : le patrimoine chaâbi, bande-son des fêtes familiales ; la musique berbère qui résonne chez les commerçants originaires du Souss-Massa-Drâa ; la grande tradition arabo-andalouse ; la chanson française des sixties dont raffolent ses parents ; le hip hop de son adolescence ; puis la soul, le gospel, le jazz, et toutes les musiques du monde, du Sahara à l’Asie…

Laila Gouchi, Oum et Robert Abitbol

Laila Gouchi, Oum et Robert Abitbol

L’appel de la liberté

Au fil du temps, ces musiques tous azimuts forgent son ADN. Pourtant, lorsqu’elle sort ses deux premiers albums, Lik’Oum (2009) et Sweerty (2012), Oum assume mal cette multitude : “Je voulais absolument rentrer dans un créneau, répondre à un style précis, passer sur les ondes des radios libres naissantes, bref, être acceptée…”, confesse-t-elle.

Aujourd’hui, la chanteuse, ouvre les vannes, revendique cette pluralité, berceau de son identité, ses contradictions qui façonnent son unité, ces multiples voies qu’exprime sa voix : “Nous sommes des canaux traversés par des sons disparates, que nous digérons pour créer, en retour, notre musique personnelle”, dit-elle.

Bien dans ses basques, bien dans son temps, bien dans sa génération, Oum a choisi, en grande majorité, pour se dévoiler, la Darija, cet Arabe dialectal marocain. Dans ses textes, en jeune trentenaire épanouie, elle évoque la vie, l’amour, l’érotisme, la sensualité… Une sincérité qui touche au cœur !

Ce soir-là, au Corona, les applaudissements ont résonné fort sur son dernier accord, comme un «au revoir» que Gouchi.com aura à charge de rendre possible.

Atlas.Mtl

Rubriques : Actualités, Spectacle
© 2002 - 2017 Atlas Media. Tous droits réservés.
Propulsé par Noordev Technologies inc