Le candidat Ali Benflis à l’élection présidentielle algérienne du 17 avril s’est engagé hier à ouvrir les frontières terrestres avec le Maroc, lors d’un meeting à Annaba.
Et de poursuivre : « J’appelle à une relance de ce processus et l’ouverture d’un marché commun de 120 millions d’habitants, l’attrait des investisseurs ainsi que la prise en compte des intérêts de la région ».
Faisant part de son ambition d’ouvrir de nouvelles perspectives “pour nos enfants”, l’ancien secrétaire
général du Front de libération nationale assure son intention de mettre en place des programmes de formation maghrébins ainsi que des diplômes universitaires à l’image de ceux qui sont faits avec l’Union européenne.
Il s’est par ailleurs adressé aux Préfets et chefs d’arrondissements en leur demandant de ne pas couvrir la fraude et de pas obéir aux injonctions, réaffirmant sa volonté d’aller jusqu’au bout du processus électoral.
“Il y a des boycotteurs, des observateurs et moi, je suis déterminé à jouer le match parce que ça les arrange que personne ne prenne part à cette élection”, a-t-il asséné avant de prévenir : “Je ne me tairai pas en cas de fraude avérée contre ceux qui renversent les urnes et violent la volonté populaire car leur acte est similaire au viol de la franchise d’une maison et de l’honneur d’une famille”.
“Je n’aime pas les peureux, je veux des personnes qui repoussent les fraudeurs pour que la légitimité populaire devienne une réalité en Algérie”, a-t-il demandé à ses supporteurs.