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Coupe du Monde 2014. À un an du Mondial, le Brésil est loin d’être prêt

Coupe du Monde 2014. À un an du Mondial, le Brésil est loin d’être prêtPour le gouvernement brésilien, les bonnes nouvelles du front sportif ne suffisent pas à apaiser les angoisses : le pays sera-t-il à la hauteur du défi d’organiser une Coupe du Monde, la première depuis 1950, perdue contre l’Uruguay.

L’effondrement, le 27 mai, d’une partie de la toiture du stade de Salvador de Bahia, deux mois après son inauguration, a rappelé l’ampleur des retards dans la livraison des arènes, et la précarité de certains travaux.

Parmi les cinq autres stades devant accueillir la Coupe des Confédérations, le mythique Maracana a enfin rouvert ses portes, avec des mois de retard, mais les monticules de terre, tout autour, rappellent qu’il n’est pas achevé.

À Brasilia, le stade Mané Garrincha qui accueillera le match d’ouverture de la Coupe des Confédérations vient également d’être inauguré, tout comme l’Arena Pernambuco, fraîchement construit à Recife.

Seules les villes de Belo Horizonte et Fortaleza, livrées en décembre, comme prévu seront prêtes ce week-end.

La situation des six autres stades du Mondial n’est guère plus rassurante. À Sao Paulo, l’Arena Corinthians, terminée à 75 % devrait être finie en décembre 2013.

La réforme du Beira-Rio, à Porto Alegre, en est au même stade. À Natal, le stade Arena das Dunas est prêt aux deux tiers, assure son constructeur, alors qu’à Manaus, on n’en est qu’à la moitié des travaux (58 %) pour l’Arena da Amazonia, déjà qualifié d’éléphant blanc tant son utilité au lendemain du Mondial est douteuse.

Enfin dans le centre-ouest, le stade de Curitiba est achevé à 68 % selon le gouvernement, qui assure que celui de Cuiaba sera prêt dès le mois d’octobre.

Au-delà des stades, c’est la question des infrastructures, problème récurrent au Brésil, qui inquiète. Dans ce pays aux dimensions continentales, comment transporter les 500 000 étrangers et les quelque trois millions de touristes étrangers attendus pendant le Mondial ? Le système de transport est déjà mis à rude épreuve actuellement. Même constat pour le transport urbain : le tramway de Manaus, présenté comme un des héritages de la Coupe ne sera pas opérationnel en juin prochain.

Pour contourner le problème, les villes-sièges envisagent de déclarer les jours de match fériés, pour réduire les flux.

La question de la sécurité est également centrale, alors que les indices de violence dans les douze villes du Mondial sont considérés comme inquiétants.

H24 Info

 

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