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Un séisme de magnitude 4,5 secoue la région de Montréal

Un tremblement de terre de magnitude 4,5, dont l’épicentre a été localisé à Saint-Marc-sur-Richelieu, dans la grande région de Montréal, s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi.

La secousse, confirmée par Ressources naturelles Canada, a eu lieu mercredi à 00 h 19 et a duré environ une dizaine de secondes. L’onde de choc a été ressentie à plus d’une centaine de kilomètres de son épicentre, selon le sismologue de Ressources naturelles Canada, Maurice Lamontagne. La secousse de la nuit dernière a été ressentie dans la grande région de Montréal et même jusqu’à Ottawa.

Ce tremblement de terre de faible intensité n’a causé aucun dommage visible aux bâtiments ni aux infrastructures. « La secousse était beaucoup trop faible pour causer des dommages. Tout au plus des petits bibelots en haut d’une étagère chambranlante… », explique Maurice Lamontagne.

Les services d’urgence débordés d’appels

Cette secousse sismique survenue en pleine nuit a causé beaucoup d’inquiétude dans la population qui s’est tournée vers les services d’urgence pour obtenir des explications.

Les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de la police de Longueuil ont reçu de nombreux appels de personnes inquiètes. La centrale 9-1-1 de Laval a reçu à elle seule plus 1063 appels en seulement vingt minutes.

« Plusieurs appels ont été faits au 9-1-1. Les gens se demandaient ce qu’il se passait exactement. Les préposés aux communications ont travaillé une bonne partie de la nuit pour rassurer la population et traiter le flot d’appels que cela a généré. » — Simon Delorme, porte-parole du SPVM

Selon l’Institut de géophysique américain (USGS), la magnitude du séisme aurait plutôt été de 3,9 avec un épicentre situé à 9 kilomètres au nord de Beloeil. Cette différence dans la mesure d’intensité provient du fait que le Canada et les États-Unis utilisent des méthodes différentes pour calculer l’intensité des séismes, explique Maurice Lamontagne. Ce qui donne une variation d’environ 0,6 entre les mesures d’intensité canadiennes et américaines, précise le sismologue.

Les réseaux sociaux secoués par le séisme

Sur le réseau social Twitter, des centaines d’utilisateurs commentaient le tremblement de terre, dont la présidente du comité exécutif de la Coalition avenir Québec (CAQ), Dominique Anglade.

« Je suis sur l’île de Montréal et cela a sérieusement tremblé… Inutile de dire que pour moi, très mauvais souvenir… », a écrit la candidate défaite aux dernières élections provinciales, faisant référence au séisme de magnitude 7 qui a détruit une partie de son pays d’origine, Haïti.

Un mot-clé Twitter #tremblementdeterre a rapidement été envahi de commentaires d’internautes. Sur le site web de Ressources naturelles Canada, les citoyens pouvaient également remplir unquestionnaire pour indiquer s’ils avaient ressenti le séisme.

Un tremblement de terre se produit tous les cinq ans dans la région de Montréal. La dernière secousse de magnitude comparable ressentie dans la métropole remonte au 23 juin 2010. Elle avait touché l’ouest du Québec, l’est de l’Ontario et le nord-est des États-Unis, mais n’avait fait aucun dommage ni aucun blessé.

L’un des derniers tremblements de terre d’importance au Québec a eu lieu au Saguenay-Lac-Saint-Jean le 25 novembre 1988. Il avait été de magnitude 5,8.

Radio-Canada

 

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