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Professionnels formés à l’étranger en géologie, physiothérapie et travail social – La ministre Kathleen Weil annonce de nouveaux outils pour faciliter l’accès des personnes immigrantes à trois ordres professionnels

Mme Kathleen Weil, ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec

La ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Mme Kathleen Weil, a annoncé aujourd’hui l’attribution d’une aide financière de 575 000 $ à trois ordres professionnels du Québec pour faciliter l’accès des personnes immigrantes formées à l’étranger aux professions de géologue, de physiothérapeute et de travailleur social. À cette occasion, la ministre était accompagnée de M. Robert Wares, président de l’Ordre des géologues du Québec, de Mme Lucie Forget, présidente de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec, et de M. Claude Leblond, président de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec.

Cet appui financier s’inscrit dans la volonté du gouvernement du Québec de faciliter la reconnaissance des compétences des candidates et candidats formés à l’étranger. « Au cours des prochaines années, les domaines visés par les ententes annoncées aujourd’hui connaîtront des perspectives professionnelles favorables ou très favorables dans l’ensemble du Québec. Il faut donc agir en concertation avec les ordres professionnels pour faciliter l’accès des personnes formées à l’étranger à ces professions et, ainsi, répondre aux besoins du marché du travail. Je salue d’ailleurs la collaboration des trois ordres professionnels qui, grâce à ces ententes, pourront se doter d’outils d’évaluation et de reconnaissance innovants », a déclaré la ministre Kathleen Weil.

Ces outils leur permettront de mieux évaluer les compétences des candidates et des candidats formés à l’étranger, notamment celles acquises par leur expérience. Ils les aideront ainsi à bien cibler la formation d’appoint que certaines personnes auront à suivre. Des outils d’autoévaluation permettront également aux candidates et candidats, avant même leur arrivée au Québec, d’être mieux informés des démarches à effectuer pour obtenir un permis d’exercice. Ces projets amélioreront le processus d’évaluation et de reconnaissance des compétences des professionnelles et professionnels formés à l’étranger dans un souci de clarté, de transparence, d’objectivité et d’équité.

L’Ordre des géologues du Québec constate que le Québec a besoin de plusieurs géologues pour combler ses besoins, particulièrement dans les secteurs des mines, de l’aménagement et de l’environnement. « Le nombre de personnes formées dans les universités québécoises ne permet pas de répondre à la demande du marché. L’apport des personnes immigrantes est donc devenu primordial. Il convient de bien les évaluer et de leur offrir toutes les chances de s’intégrer au marché du travail. Ces nouveaux outils d’évaluation sont essentiels », a précisé son président, M. Robert Wares.

La présidente de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec, Mme Lucie Forget, a mentionné que « l’Ordre reçoit de plus en plus de demandes de reconnaissance d’équivalences en provenance de personnes formées à l’étranger. Ces nouveaux outils s’ajouteront à ceux que nous utilisons déjà pour évaluer et reconnaître leurs compétences. Nous voulons nous assurer de bien cerner les besoins de formation afin d’offrir au public québécois les meilleurs services possibles de physiothérapie et de thérapie en réadaptation physique. »

De son côté, M. Claude Leblond, président de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, a déclaré « que la profession de travailleur social est présentement l’une des plus en demande au Québec. Pour répondre aux exigences de la loi et respecter nos critères professionnels, il importe d’établir un profil juste, précis et suffisamment détaillé des compétences requises pour exercer la profession au Québec. Ainsi, nous pourrons mieux cibler les compétences manquantes des candidates et candidats formés à l’étranger, le cas échéant, et mieux cibler la formation qu’ils devront acquérir. L’idée est, bien sûr, d’accompagner adéquatement ces personnes dans leur démarche d’intégration au Québec ».

« Le Québec a besoin des talents et des compétences des personnes de toutes origines. C’est pourquoi, au cours des dernières années, le gouvernement du Québec s’est employé à faciliter l’admission des diplômés formés à l’étranger aux ordres professionnels. Ainsi, une trentaine d’ententes ont été conclues avec les ordres professionnels et plus de 60 projets ont déjà été mis sur pied afin de faciliter le processus de reconnaissance des acquis des personnes immigrantes et favoriser leur intégration économique durable », a conclu la ministre Kathleen Weil.

Source :
Marie-Ève Labranche
Cabinet de la ministre de l’Immigration
et des Communautés culturelles
514 873-9940

MONTRÉAL, le 23 avril 2012

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