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Bruxelles : Que dire et quoi écrire face à l’horreur?

Bruxelles : Que dire et quoi écrire face à l’horreur?Que dire et quoi écrire face à l’horreur? De quels qualificatifs user pour condamner, humainement, des actes inhumains? Comment exprimer le refus du terrorisme, aveugle, sourd à la raison et détonnant qui représente seulement l’horreur, l’horreur absolue?

Ce sont ces questions qui nous hantent au moment d’écrire ces lignes, au moment où – après la Turquie, la Tunisie, le Mali, la Côte d’ivoire, le Kenya, le Nigeria, le Burkina Faso et à peine plus loin dans la mémoire, la France – la litanie des drames injustes ajoute Bruxelles à son chapelet.

Car, c’est dans la capitale Belge que l’horreur à frappé. Trois explosions; deux à l’aéroport Zaventeem et une dans une station populeuse du métro, à des heures de pointes pour faire plus de mal; et des centaines de morts et de blessés : 14 tués et 92 blessés à l’aéroport, 20 décès et 106 personnes déchirées dans leur corps dans le métro.

Mais surtout une onde de choc qui traverse les esprits et bouleverse les âmes de toute l’humanité.

Les faits

Une première explosion a été entendue dans le hall des départs de Zaventeem, vers 8 heures (heure locale; 3 heures du matin à Montréal) au niveau du guichet d’enregistrement de la compagnie American Airlines; une deuxième déflagration a eu lieu quelques secondes plus tard, provoquant de nombreux morts et blessés et provoquant la panique. D’après le procureur, l’attentat à «probablement été commis par un kamikaze».

Dans le métro, la station Maelbeek, au cœur du quartier des affaires européennes, c’est vers 9 h 11, qu’une explosion à retentit. Avec un bilan encore plus terrible qu’à l’aéroport.

Le bilan 

A 11h50, le procureur fédéral belge a jugé qu’il était trop tôt pour donner un nombre précis de victimes. Les pompiers ont indiqué à la mi-journée que le bilan était de 34 morts et de 198 blessés.

Encore une ville touchée au cœur

Un conseil national de sécurité a été convoqué par le Premier ministre belge Charles Michels, il doit se dérouler dans la matinée. Le niveau d’alerte est passé à 4 sur l’ensemble du pays. Tous les transports en commun ont été interrompus à Bruxelles. Les grandes gares ont également été fermées.

Une condamnation universelle

Aussitôt connue la nouvelle de l’attentat, une vague de condamnation universelle à pris naissance. De Paris à Ottawa en passant par Québec, personne dans la classe politique, ne trouve de mots assez durs pour dire la réprobation – qui est la notre à tous – face à ce cauchemar dont on ne parvient pas à se réveiller.

Jusqu’à quand?

Mais jusqu’à quand devrons-nous souffrir et nous réfugier dans l’exutoire des mots et des slogans? Jusqu’à quand continuera-t-on, après chaque drame de nous réfugier dans des «Plus jamais ça!», des «Assez!» et des «Basta!» qui ne nous soulagent même plus de nos tourments?

Atlas.Mtl

 

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