0

Retour des Nuits andalouses de Montréal. Derrière le rideau…

Retour des Nuits andalouses de Montréal. Derrière le rideau…Il fut un temps, c’était devenu un incontournable de la vie culturelle de Montréal. Puis eut lieu une éclipse… qui ne fit que mieux mettre en valeur le retour des Nuits andalouses.

Le retour de ce que la culture arabo-musulmane a sans doute fait de mieux en matière de musique et de chants : «Al Andaloussi», savante combinaison de rythmes élaborés avec un soin mathématique mais qui n’en sont pas moins d’une beauté envoutante, suffisamment déjà pour défier le temps et, dix siècles depuis, continuer de faire des adeptes passionnés; combinaisons également de voix séraphines et de paroles humaines et humanistes que l’on écoute, qui enchantent et que l’on ne peut s’empêcher de fredonner tout bas en répons au cantateur…

Ce retour a été l’œuvre d’un passionné, Mohamed Lahlou. Il a eu lieu le 30 janvier 2016, avec la complicité de l’orchestre Soleil de l’Andalousie et de près de quatre cent spectateurs-participants sublimés et conquis.

Un événement peut en cacher un autre…

En arrière du concert cependant, le référentiel humaniste de la musique andalouse n’était pas absent. Une cause était là en arrière-plan : celle du soutien à la lutte contre le cancer du sein. Et cette cause a été défendue avec le concours d’une autre forme d’art andalous : la danse. Avec la troupe dirigée par Mme Khadija Jabiry.

Originaire du Maroc, Mme Jabiry suit son instinct une fois arrivée à Montréal, voilà quelques années. Elle développe un art de danse engagé, qui prend plusieurs formes. Auprès des jeunes, par exemple, son art donne un sens à leur vie pendant la période d’adolescence, comme nous le savons, qui est celle de quête de soi et de questionnement perpétuel et surtout identitaire. La danse de Mme Jabiry comble ces doutes et permet aux jeunes une ouverture sur la diversité propre à Montréal et le voyage dans les couleurs chatoyantes des costumes, et dans les chorégraphies uniques.

Il faut le dire ici : malgré les mille feux sur son art, Mme Jabiry travaille dans l’ombre afin d’aider les gens. Son engagement auprès des Québécois sans pour autant oublier ses origines marocaines mérite tout respect. En effet, son fort sentiment d’appartenance au Maroc la pousse à continuer à vouloir soulager les malades sur le sol marocain.

Et ce fut donc toute une découverte donc, que nous vous proposons d’approfondir à travers l’entretien que Mme Jabiry a bien voulu nous accorder et que nous reproduisons ci- après.

Atlas.Mtl

 

Rubriques : Actualités, Art, Spectacle Mots-clés : , , ,
© 2002 - 2017 Atlas Media. Tous droits réservés.
Propulsé par Noordev Technologies inc