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Le Maroc a d’énormes atouts encore inexploités par les investisseurs et hommes d’affaires canadiens

Le ministre du Tourisme, du Maroc, Mr Lahcen Haddad

Le ministre du Tourisme, du Maroc, Mr Lahcen Haddad. (Photo: Atlas.Mtl)

Le Maroc a des atouts énormes du point de vue économique qui ne sont pas encore exploités par les investisseurs et hommes d’affaires canadiens, a affirmé, lundi à Montréal, le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, soulignant que le Canada et le Maroc peuvent mieux faire en matière d’échanges, d’investissements, de tourisme et de dialogue politique.

Intervenant à l’ouverture d’un Forum économique initié par l’ambassade du Maroc à Ottawa en collaboration avec l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), sous le thème “Le Maroc: Moteur de développement régional et intercontinental”, M. Haddad a ajouté que plusieurs partenaires internationaux voient dans le Royaume un pays qui se modernise et se démocratise ainsi qu’une véritable plate-forme pour se positionner par rapport au marché africain, signalant que les opportunités d’affaires offertes par le Maroc et l’Afrique sont une occasion à saisir par les investisseurs canadiens et québécois.

Rappelant la dimension africaine du Maroc ancrée dans l’histoire et consolidée par l’implantation d’importants acteurs économiques marocains dans 25 pays africains et par l’investissement dans des secteurs créateurs de richesses, M. Haddad a soutenu que le Maroc est un pays en pleine mutation qui avance tout en préservant son patrimoine et sa culture millénaire.

Le Royaume a su faire face aux tumultes du “printemps arabe” avec sagesse et intelligence, a-t-il déclaré, affirmant que les Marocains ont su utiliser leur intelligence collective pour mettre en place une nouvelle Constitution et entamer une nouvelle génération de réformes politiques et économiques courageuses.

M. Haddad, qui a précisé que le Maroc est considéré comme un modèle dans la région, a relevé que les Marocains ont entamé une vraie révolution consensuelle et pacifique depuis l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ajoutant que les réformes économiques engagées depuis une quinzaine d’années ont commencé à donner leurs fruits, notamment avec la hausse continue du PNB et le rythme de croissance économique soutenu.

Evoquant la politique volontariste de développement suivie par le Maroc durant les 15 dernières années, M. Haddad a indiqué que grâce à cette politique, l’industrie marocaine s’est modernisée puisque la filière aéronautique s’est développée et a pris une dimension internationale, de même que le secteur de l’automobile a connu un bond colossal avec l’implantation de l’usine Renault et de nombreux équipementiers, faisant du Maroc un acteur essentiel de la cartographie automobile mondiale.

Quant au secteur tertiaire tourné essentiellement vers le tourisme et l’offshoring, il a connu aussi un développement majeur et contribué à l’essor de l’économie marocaine, a-t-il dit.

Rappelant les avancées réalisées en matière d’infrastructures (routes rurales, électrification, eau potable, énergie, autoroutes, port Tanger Med, tramways urbains, TGV), M. Haddad a estimé que l’économie marocaine dispose d’un cadre macroéconomique sain susceptible de constituer un levier pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption de chômage et de réduction de la pauvreté, grâce à une grande stabilité politique et un climat des affaires très sain.

A cet égard, il a fait savoir que sur le plan économique africain, le Maroc est la 5ème puissance économique et le 2ème investisseur en Afrique, ajoutant que le Royaume est devenu le 1er pays africain le plus attractif en matière d’Investissements directs étrangers (IDE).

Au niveau du Maghreb, le taux de croissance marocain demeure le plus élevé de la région grâce à une ouverture commerciale forte et des entrées d’IDE multipliés par cinq en dix ans, a-t-il signalé, relevant que le Maroc, relativement épargné par la crise financière, reste cependant vulnérable aux conditions économiques européennes et aux prix des matières premières à l’international.

Ainsi, a-t-il affirmé, le Royaume entreprend actuellement des réformes structurelles afin de pallier au déficit budgétaire qui a atteint en 2012 un taux de 7,1 pc du PIB, ajoutant que ces réformes touchent la Caisse de compensation, le régime fiscal, le soutien à l’export et la maîtrise des importations pour équilibrer la balance des paiements.

Se félicitant de l’excellence des relations historiques liant le Canada et le Québec au Maroc, M. Haddad a souligné que le Royaume, qui demeure grâce à ses atouts un partenaire stratégique pour l’Europe, l’Amérique du nord et les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), aspire à s’inspirer du Canada, un pays multiculturel, démocratique et industrialisé, dont l’économie a subi une conversion majeure vers les économies de services, les technologies de pointe et les économies vertes.

En marge du Forum, des panels ont été organisés où les responsables marocains représentant plusieurs ministères et organismes ont mis en relief les atouts dont jouit le Maroc pour inciter les investisseurs québécois et canadiens à saisir les opportunités d’affaires offertes par le Royaume dans les secteurs du tourisme (Vision 2020), du transport aérien ainsi que de l’industrie aéronautique et spatiale.De leurs côtés, les responsables québécois ont jeté la lumière sur les orientations du gouvernement du Québec en matière de tourisme, de transport et d’aéronautique.

Montréal, 4 fév. 2014 (MAP)

 

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