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Festival du Film Marocain à Montréal Découverte culturelle et ouverture sur le monde

Festival du Film Marocain à Montréal  Découverte culturelle et ouverture sur le mondeLe Festival du Film Marocain à Montréal célèbre sa deuxième édition du 7 au 13 novembre avec une programmation qui mélange le drame, le suspense et la comédie.

Au programme de cette année « Quand ils dorment » « Les Chevaux de Dieu », « Paris à Tout Prix », « My Land », « Mort à Vendre », « Road to Kabul » ainsi que « Les Hommes Libres » d’Ismaël Ferroukhi qui était présenté en ouverture du FFM de Montréal. « Les Hommes Libres » qui a déjà été projeté en sélection officielle lors du festival de cannes en 2011 permet au spectateur de rompre avec les préjugés raciaux que l’on peut voir de nos jours et où le destin des hommes, qu’ils soient musulmans, chrétiens ou juifs, est lié par le désir de vivre. Le FFM se veut donc être un espace de découverte de l’aveu de son directeur Adil Hosni qui a bien voulu répondre à quelques une de nos questions :

Atlas.Mtl : Pouvez-vous nous parler de la genèse du festival ?

Adil Hosni : Nos avons fait une première édition en 2011 mais nous n’avions pas d’ambition démesurée. C’est-à-dire que nous savions que ce n’est pas gagné d’avance et dans le fond nous avons pris le temps de bien préparer la deuxième édition de 2013. On a essayé de la reporter pour capitaliser le succès que nous avons eu lors de la première édition. Notre stratégie à moyen terme et à long terme, c’est de voir cette dynamique qu’il y a en Europe entre les coproductions maghrébines et européennes et le brassage au niveau des acteurs et d’essayer modestement de mettre les projecteurs sur ce qui se passe et de reproduire cette dynamique ici au Québec.

Quels sont les critères de sélection dans le choix des films ?

On ne peut pas être à la place du spectateur. C’est toujours le spectateur qui juge en fin de compte. Mais nous essayons de mettre les projecteurs sur des films, notamment ceux qui n’ont pas eu la chance d’être distribués dans des grandes salles tels que ceux qui le sont dans le circuit de marketing hollywoodien. En même temps nous avons voulu mettre l’accent sur des films qui ont eu un énorme succès et leur offrir la possibilité d’avoir une audience plus large.

Le film « Road to Kabul » a été programmé à l’occasion du festival du monde Arabe de Montréal et il l’est dans votre festival. Est-ce une coïncidence ?

Non, ce n’est pas une coïncidence puisque c’est la comédie de l’année au Maroc. Ce film a été programmé en raison de son succès en ce qui concerne l’humour marocain et je dirai même maghrébin.

Pour quelle raison avez-vous choisi d’introduire une catégorie court métrage dans le festival ?

L’idée c’était de faire connaître les courts métrages. Ceci peut permettre aux réalisateurs qui le désirent de se lancer par la suite dans les longs métrages. Je pense que les réalisateurs des courts métrages ont plus de misère à faire passer leur message par rapport aux réalisateurs de longs métrages parce que le temps consacré à ce genre de production est court.

Comment voyez-vous l’avenir du Festival du Film Marocain ?

L’avenir nous le dire c’est sur ! Par contre j’aimerai que les distributeurs au Québec s’intéressent au cinéma maghrébin ou arabe en général et qu’ils puissent croire qu’ils peuvent remplir des salles avec ces films. Le film est porteur d’un message et il faut que les distributeurs s’approprient la dynamique de ces films d’autant qu’il y a une demande de ce type des films. J’aimerai qu’ils accompagnent ce mouvement et ce serait dommage que les films maghrébins et du moyen orient ne disposent pas d’une distribution qui leur permette d’avoir une large audience.

Réda Benkoula (Atlas.Mtl)

 

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