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Les moyens à mettre en oeuvre pour une meilleure coopération au centre d’une rencontre de M. Amara avec le ministre ontarien du développement économique

Les-moyens-à-mettre-en-oeuvre-pour-une-meilleure-coopération-au-centre-d'une-rencontre-de-M.-Amara-avec-le-ministre-ontarien-du-développement-économiqueLe ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara s’est entretenu, mercredi à Toronto, avec le ministre du développement économique, du commerce et de l’emploi de l’Ontario, Eric Hoskins, des opportunités et des moyens à mettre en œuvre pour une meilleure coopération bilatérale.

Après avoir rappelé que le Maroc est le premier pays dans sa région en termes d’ouverture économique, notamment à travers les accords de libre-échange et préférentiels avec plus de 55 pays, M. Amara a donné un aperçu sur les atouts et les avantages dont dispose le Royaume avec un clin d’Âœil pour le secteur de l’industrie et les feuilles de routes déclinées en segments prioritaires, dans le cadre du Pacte Emergence.

Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée au parlement de Toronto en présence notamment de l’ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni et des proches collaborateurs du ministre ontarien, M. Amara a insisté sur les réalisations de plusieurs projets industriels ayant touché différents secteurs, citant notamment l’industrie automobile, l’aéronautique, l’agriculture, le tourisme, l’énergie, l’Offshoring et les services.

Il a aussi saisi cette occasion pour appeler les entreprises canadiennes à venir faire du business au Maroc, rappelant l’ouverture du Royaume et sa stabilité politique qui confortent la crédibilité et la confiance des investisseurs étrangers dans la destination Maroc.

“Le Maroc est une porte d’entrée pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient”, a-t-il soutenu, insistant sur l’importance pour les entreprises canadiennes de profiter des atouts et des avantages offerts par le Maroc, “véritable plateforme” pour les Affaires et “porte d’entrée” pour les autres marchés, notamment africains et arabes.

Outre l’installation au Maroc de grands industriels, dont Bombardier et Renault, le ministre a rappelé aussi que le secteur de l’agroalimentaire connait la présence de groupes de renommée, citant à titre d’exemple Nestlé, Danone, Kraf Food et Wilmar.

Pour le ministre ontarien, la conclusion d’un accord de libre-échange Canada-Maroc est d’une “importance majeure” et constitue une “meilleure opportunité” pour aider les entreprises et les hommes d’affaires des deux pays à sceller et renforcer davantage les relations économiques bilatérales.

Il a aussi félicité le Maroc pour le choix de l’ouverture de son économie et du développement que connait le Royaume dans plusieurs secteurs.

La coopération culturelle, mais aussi dans le secteur des banques et des finances a été aussi au menu de cette rencontre entre les deux ministres.

Ils ont, toutefois, reconnu la croissance “modeste” des échanges commerciaux entre le Maroc et le Canada, s’accordant sur l’importance de la reprise, prochainement, de la quatrième série de négociations en vue d’un Accord de libre-échange entre les deux pays.

Pour mettre en exergue les opportunités d’investissement, promouvoir l’export et l’industrie aéronautique et agroalimentaire principalement, M. Amara s’est rendu au Canada pour inaugurer les pavillons du Maroc au sein des deux manifestations de renommée mondiale : Aéromart Montréal (23-25 avril) et SIAL Canada 2013 (30 avril-2 mai), à Toronto.

MAP (Toronto, 1er mai 2013)

 

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