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Joies et frayeurs pour les Québécoises

Dix-septièmes du classement général du 22e Rallye Aïcha des Gazelles, Marie-France Bussière (à gauche) et Marie Tremblay ont réalisé la meilleure performance canadienne. PHOTO FOURNIE PAR MARIE-FRANCE BUSSIÈRE ET MARIE TREMBLAY

Le 22e Rallye Aïcha des Gazelles s’est achevé à Foum-Zguid dans le sud du Maroc. Prédominance française oblige, les équipages tricolores ont accaparé le haut du classement. Côté québécois, les gazelles sont de retour au pays avec des fortunes diverses. Il y a celles qui ont réalisé la meilleure performance canadienne. Et il y a celles pour qui l’épreuve aurait pu s’avérer dramatique.

En terminant 17es (sur 129) du classement général de la catégorie Camions 4×4, Marie-France Bussière et Marie Tremblay ont été les meilleures Canadiennes. Leur performance est d’autant plus notoire qu’il s’agissait de leur deuxième participation seulement à ce rallye d’endurance et d’orientation. On peut leur souhaiter une victoire pour la prochaine fois puisque selon l’équipage, «à la première participation, on y va pour comprendre, la seconde pour essayer, la troisième pour gagner».

«Cela s’est super bien passé, on était super concentrées. La navigation s’est plus faite en équipe, on s’arrêtait moins pour repérer le terrain, on a gagné en précision et en rapidité. On a joué un peu dans la cour des grands», commente la navigatrice Marie Tremblay.

Cinquantièmes de la première étape, les deux gazelles n’ont cessé ensuite d’améliorer leur classement. C’est lors des deux étapes marathon qu’elles ont obtenu leurs meilleurs résultats: 17es et 5es à l’arrivée, engrangeant les points nécessaires pour intégrer le top 20 final.

«Les étapes marathon se déroulent sur deux jours, il y a plus de balises à trouver, on dort dans le désert. Le parcours est fait de dunes et de terrain normal. On a eu une tempête de sable, de la pluie, de la boue. On a fait de gros progrès en navigation et en conduite», explique Marie Tremblay.

Si elles ont fait des progrès, il en est d’autres qui ont appris rapidement. Catherine Verreault et Karine Gilbert ont terminé 17es (sur 86) du classement Première participation. L’équipage saguenéen gardera un bon souvenir de l’épreuve.

Josée Roberge et Julie Vivier ne peuvent en dire autant. Victime d’un accident de la route à la fin de la deuxième étape, l’équipage est revenu à Montréal beaucoup plus vite que prévu. Les deux femmes ont heurté un camion sur une portion goudronnée. Un gros impact. Bilan: voiture cassée, quelques ecchymoses et une grosse frayeur pour les passagères qui s’en sont sorties indemnes.

«Cela aurait pu arriver n’importe où, j’aurai pu avoir un accident ici à Longueuil. Cela fait partie des risques d’un rallye», dit la pilote Josée Roberge, déçue, mais philosophe.

Pour son équipage comme pour les autres, la tentation est grande de reprendre la route du désert. Il reste à trouver le temps et l’argent pour cela.

Sébastien Templier | La Presse

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