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Le Maroc ouvre les coffres pour attirer Bombardier

Bombardier n’a pas choisi de s’implanter au Maroc que pour des raisons de stabilité sociale, politique et économique. Si plusieurs s’en doutaient, voilà que la presse économique marocaine nous le confirme.

Dans un article publié dans le journal économique La Vie éco, on apprend que le gouvernement marocain n’a pas hésité à ouvrir les coffres pour attirer l’avionneur canadien.

20M$US de subvention

Citant des «responsables marocains», le journal soutient queBombardier a réussi à profiter d’une subvention équivalant à 10% (ou 20 M$US) de son investissement initial de 200M$US pour la construction de sa première usine au Maghreb.

Ces fonds proviendraient du ministère de l’Économie et des Finances, de même que du Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Ce dernier offre des contributions pouvant aller jusqu’à 100% des coûts d’acquisition de terrains et de 30% des coûts de construction des bâtiments.

Le lieu choisi par Bombardier n’a pas encore été dévoilé, mais la construction de ses installations devrait débuter au cours des prochains mois en vue d’un début de production dès 2013. Sept ans plus tard (en 2020), Bombardier prévoit compter au Maroc quelques 850 employés.

Fiscalité et formation

En plus des subventions et des avantages fiscaux, souvent utilisés par les États pour sécuriser des investissements étrangers, une autre dépêche du même hebdomadaire économique nous apprend que le gouvernement marocain s’est engagé à assumer l’ensemble des frais de formation des quelques mille ouvriers que Bombardier prévoit embaucher.

Cette formation sera offerte par l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA), établi dans la région de Casablanca.

Silence chez Bombardier

Questionnée sur le sujet, Bombardier refuse de confirmer, mais aussi d’infirmer ces informations.

En entrevue téléphonique ce matin, la directrice des communications deBombardier aéronautique, Haley Dunne, a répété que les ententes passées ou en cours avec les autorités marocaines étaient de nature confidentielle.

Bombardier soutient que ses installations marocaines se chargeront de la fabrication de «structures simples», comme des sections de plancher, l’assemblage de panneaux et des outils de contrôle de vol. Son intention, rappelle Mme Dunn, est de «réduire sa dépendance aux sous-traitants».

Peu après 13h30, le titre de Bombardier se négociait à 4,74$, soit une hausse de 0,10$, ou de 2,16% depuis l’ouverture de la séance à la Bourse de Toronto. Depuis le début de la semaine, son action a perdu 0,07$, ou 1,46%.

MARTIN JOLICOEUR .  lesaffaires.com

 

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