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Matchs truqués en Italie 
Dix-sept arrestations dans l’affaire “Calcioscommesse”

L’affaire des matchs truqués dite “Calcioscommesse”, qui secoue le monde du football en Italie depuis l’été dernier, a connu lundi un nouveau développement avec l’arrestation de dix-sept personnes dont l’ex-international Cristiano Doni, ancien capitaine de l’Atalanta Bergame.

L’enquête, qui concernait des paris clandestins et des matchs truqués en Série A et B et en Lega Pro (3è division), a mis en lumière un réseau qui prendrait ses racines notamment à Singapour.

Dans le cadre de cette affaire, la Fédération italienne de football avait déjà infligé, au début du Championnat en septembre dernier, une pénalité de six points à l’Atalanta, promu cette saison en Série A, et suspendu Doni pour trois ans et demi.

400 000 euros

En juin dernier, la Gazzetta dello sport, qui s’était procuré le dossier de l’instruction, avait cité trois groupes mafieux qui auraient manipulé des matchs, le “groupe de Bologne”, le plus actif, ainsi que les “Gitans” et les “Albanais”. Les “tarifs” pratiqués se monteraient à 400.000 euros pour un match de Série A, 120.000 euros pour la Série B, et 60.000 pour la Lega Pro.

Tout avait commencé après la rencontre Cremonese-Paganese (1-0) du 14 novembre 2010. A la fin du match, plusieurs joueurs de la Cremonese avaient été hospitalisés pour des douleurs aigües au ventre. Rapidement, une enquête a été menée par la police de Crémone et a montré que le gardien de la Cremonese, Marco Paoloni, aurait drogué cinq de ses coéquipiers.

Cette affaire est intervenue après le scandale du “calciopoli” qui avait éclaté, il y a près de cinq ans, suite à des révélations sur le choix par certains clubs d’arbitres “bienveillants”, qui avait provoqué notamment le retrait de deux titres à la Juventus ainsi que sa relégation en deuxième division.

aufait avec MAP

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