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Soccer international Chamakh, arnaqué par Wenger

En 2004, un jeune joueur s’impose en équipe nationale du Maroc avec qui il marque des buts décisifs comme l’égalisation obtenue dans les arrêts de jeu en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations face à l’Algérie.

Ce but, non seulement poussera l’Equipe Nationale du Maroc vers la finale mais en plus il sauvera la peau de Baddou Zaki. À cette époque, Chamakh avait 19 ans. La suite de sa carrière va connaitre des hauts et des bas. Avec Bordeaux, il remporte, en 2008-2009, le titre de champion de Ligue 1 dont il devient un des meilleurs joueurs.

Avec l’EN, influencé par la médiocrité ambiante, Marouane ne fera rien de bon si on excepte sa belle prestation face à la Tunisie en 2005, dans un match qualificatif pour la Coupe du Monde 2006. Sa forte implication avec Bordeaux et les faibles performances avec l’EN vont lui mettre à dos une partie du public marocain.

En 2010-2011, il réalise un de ses rêves; il rejoint le championnat anglais à Arsenal, l’un des plus grands clubs du monde. Là, il débute fort et marque 11 buts en 22 matches. Avec le retour de Van Persie qui était blessé, il perd sa place de titulaire. Puis, au fil des matches, il va subir les choix de Wenger.

• Pour vendre Bendtner et rentabiliser son transfert, il le fera jouer à la place de Chamakh qui devenait moins que remplaçant;

• Adoptant une tactique avec un seul attaquant de pointe (Van Persie) et deux ailiers (Gervinho et Walcott), Chamakh devient officiellement le remplaçant de Van Persie dont il sert de faire valoir.

• Dernièrement, Wenger est allé encore plus loin : pour justifier le flop de l’achat du Coréen Park et pour justifier les millions d’euros inutiles de son transfert, il lui offre la place de Chamakh qui se retrouve encore une fois moins que remplaçant alors que, footballistiquement, on n’a rien à lui reprocher.

Aujourd’hui, Chamakh n’a plus le choix : il doit quitter l’Arsenal de Wenger qui reste indéracinable. Car, contrairement à ce que le public peut penser, ce ne sont pas les performances qui lient Wenger à Arsenal mais plutôt les bénéfices que cet entraîneur rapporte, chaque année au club. C’est ainsi que durant le récent mercato d’été, Arsenal a acheté 8 joueurs pour 60.4 millions d’euros et en a vendu 6 pour 70.35 millions d’euros.

Sans aucun effort Wenger a fait gagner au club 10 millions d’euros en transferts sans oublier les économies en masse salariale. C’est ça Wenger!

Et Chamakh ne fait plus partie de ses plans ni financièrement ni footballistiquement et cela n’a rien à voir avec le rendement de Chamakh. C’est pourquoi Chamakh, qui a marqué 16 buts avec l’EN, doit faire un bon parcours en CAN pour rejoindre un club de son niveau et relancer sa carrière.

Par Radouane Bnou-Nouçair

Atlas.Mtl 168 du 10 au 23 novembre 2011

Rubriques : Actualités, Sports
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