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48e Nord international accueille une délégation marocaine

Des représentants du groupe minier et hydro-métallurgique marocain Managem ont rencontré différents intervenants du domaine minier en région au cours de la dernière semaine.

Cette délégation s’est arrêté chez-nous après avoir suivi une formation spécialisée dans le domaine des mines offerte par l’École Polytechnique de Montréal et a complété ce séjour au Canada avec des visites de mines et des rencontres avec des équipementiers miniers de l’Abitibi-Témiscamingue.

Qui sont-ils ? 

Les organisations faisant partie de ce groupe minier opèrent six gisements au Maroc et possèdent six autres projets aurifères au Soudan, au Gabon et en République du Congo.

Managem est le premier exportateur de phosphate au monde. L’entreprise est aussi dans la production de charbon, de plomb, de l’argent, de l’or, du zinc, du cuivre et du cobalt. Le groupe exploite aussi des gisements de minéraux industriels.

Pourquoi ici ?

L’organisateur de la semaine, Jean-Marc Barbera explique le pourquoi ils sont passés par chez-nous.

«En septembre dernier, l’École Polytechnique s’est rendu au Maroc pour donner de la formation sur les mines.»

Les dividendes sont arrivés rapidement. «Il ont rapidement mandaté huit directeurs de mines et des travailleurs pour suivre une formation supplémentaire à la Polytechnique. Ce séjour s’est complété par une semaine de visites pratiques sur le terrain.»

Retombées éventuelles pour les équipementiers 

Bien que ces gens-là ne soient pas des décideurs, certaines expertises développées par des entreprises régionales pourraient attirer leur attention et éventuellement trouver preneur sur le marché africain.

«Au niveau de la gestion de l’eau c’est assez intéressant. C’est aussi le cas pour la formation et les techniques d’exploitation et de transformation de l’or, du cuivre et du cobalt» de conclure M. Barbera.

Nos entreprises au Maroc 

Nasser Boutaleb travaille pour la section environnement de la compagnie ASDR au Maroc. Sa division Terratube est spécialisée dans le curage de bassins des stations de traitement des eaux.

«Il s’agit de pomper les boues qui au départ sont très liquides. Nous les déshydratons et nous gardons la partie solide, qui est ensuite utilisée dans le secteur agricole. Au Maroc ils sont un peu derrière nous puisque le curage existe et qu’ils arriveront bientôt à la gestion des boues.»

GUY CHAMPOUX, L’Écho Abitibien

Publié le 30 novembre 2011 à 00:37

Rubriques : Actualités, Économie
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