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Famille d’immigrants en détresse. Une souffrance excessive pour une déficience légère

 Immigration Canada est encore une fois montrée du doigt par une famille de nouveaux arrivants, qui soutient être traitée injustement dans sa demande de résidence permanente.

Cette famille franco-tunisienne affirme qu’Immigration Canada ne lui facilite pas la vie, car l’un de ses deux enfants, âgé de huit ans, a une légère déficience intellectuelle.

« J’ai mon petit garçon qui a une déficience intellectuelle légère, il est très autonome; aujourd’hui il est à JF Kennedy, c’est une école qui permet aux enfants de faire la transition pour entrer dans l’école normale », raconte Chedli Bensalem, le père de famille.

La famille Bensalem est arrivée au Canada en 2006. Mais après avoir passé la visite médicale obligatoire il y a deux ans, elle a reçu une lettre d’Immigration Canada les avisant que leur fils représenterait un fardeau excessif.

«Fardeau excessif»

« Ils vous disent que cela va coûter plus cher au système d’éducation », explique M. Bensalem.

Depuis ce temps, ce dernier tente de prouver le contraire. Il a même obtenu une lettre d’appui de la Commission scolaire Marguerite Bourgeois, à Montréal : « On a prouvé qu’on faisait partie intégrante de l’économie du pays ».

Chedli Bensalem est chef mécanicien chez un concessionnaire automobile de Montréal, tandis que sa conjointe, Kaouther, travaille dans un salon de coiffure.

En Tunisie, elle possédait sa propre boutique. Elle aimerait bien en ouvrir une ici, mais sans résidence permanente, les démarches sont plus compliquées.

« On n’est pas venu ici pour croiser les bras et être au bien-être social », revendique la mère de famille.

Malgré ces obstacles, la famille Bensalem est déterminée à rester au Québec. Une province qui est entrée dans leur coeur.

L’affaire Barlagne

Cette histoire rappelle celle de la famille Barlagne, menacée d’expulsion en raison de la paralysie cérébrale de leur fille Rachel.

Face à la médiatisation de l’affaire, la ministre de l’Immigration québécoise, Kathleen Weil, avait finalement annoncé en avril dernier qu’une entente spéciale avait été conclue entre Québec et Ottawa au sujet de cette famille française.

Source : presse Canadienne

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